Le bon moment n’existe pas, il se crée !

Il y a une phrase que j’entends souvent :

“Ce n’est pas le bon moment.”

Pas le bon moment pour changer de voie.

Pas le bon moment pour se lancer.

Pas le bon moment pour se poser les bonnes questions.

“Quand ce sera plus calme”, “quand j’aurai plus de temps”, “quand les enfants seront grands”, “quand je serai sûr(e)”…

On a tous une bonne raison d’attendre...ce fameux “bon moment”, celui qu’on attend comme un signal clair, comme une évidence qui viendrait nous dire “vas-y, c’est là, maintenant !”.

Et pourtant, à force d’attendre le bon moment, il se peut qu'il ne se présente jamais.

Sommaire

1. Attendre, c'est humain.

2. Ce que cache souvent "le bon moment".

3. Et si le bon moment, c'était maintenant ?

4. Créer son moment, c'est choisir d'agir.

Attendre, c’est humain.

Nous avons tous besoin de sécurité, de repères, d’un sentiment de stabilité avant d’agir.

Alors on se dit qu’on attendra que ce soit plus calme, que les enfants soient plus grands, que le contexte soit plus favorable, que la peur soit un peu moins forte.

Mais la vérité, c’est qu’en attendant le moment idéal, on se prive de la possibilité même de le créer.

Ce que cache souvent “le bon moment”

Derrière cette attente se glisse souvent une peur :

• Peur de se tromper,

• Peur du regard des autres,

• Peur de ne pas être à la hauteur,

• Peur d’aller vers l’inconnu.

Alors on reporte.

Mais ce qu’on appelle “le bon moment”, c’est souvent une version apprivoisée de la peur, un moyen subtil de la faire taire sans la regarder en face.

Et si le bon moment, c’était maintenant ?

Parce qu’en réalité, on n’est jamais totalement prêt.

Les circonstances ne seront jamais parfaites, et c’est tant mieux.

C’est dans l’imperfection du moment que naît souvent l’élan, celui qui nous pousse à oser, à tester, à apprendre.

Le bon moment n’existe pas, il se construit à partir du pas que l’on fait.

Et plus on avance, plus on comprend que la clarté ne précède pas l’action — elle en découle.

Créer son moment, c’est choisir d’agir

Choisir d’agir, c’est accepter que tout ne soit pas maîtrisé.

C’est se donner le droit d’essayer, d’ajuster, d’apprendre.

C’est comprendre que même un petit pas aujourd’hui vaut mieux qu’un grand saut qu’on ne fera jamais.

Alors non, le bon moment ne se présentera pas forcément à toi. Mais tu peux le provoquer. Et souvent, c’est à cet instant précis — celui où tu décides d’avancer malgré tout — que les choses se mettent en place.

“Ce n’est pas le moment parfait qui rend les choses possibles, c’est ta décision."