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Choisir, c'est renoncer...mais à quoi et pourquoi ?

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C’est une phrase que je répète souvent : « Choisir, c’est renoncer. *»Je la dis à mes clients, aux jeunes que j’accompagne comme aux adultes. Et si je la redis si souvent, c’est parce que, moi aussi, j’en mesure profondément la portée.

Choisir, ce n’est pas anodin. C’est un acte de lucidité, parfois un acte de courage. C’est accepter de fermer certaines portes pour pouvoir avancer, plus léger, plus aligné. Et parce qu’il n’existe pas de “choix parfait”, c’est surtout un acte de cohérence avec soi-même, ici et maintenant.


Sommaire

  1. Faire un choix, c'est un acte de lucidité

  2. Choisir c'est aussi renoncer

  3. Le bon choix c'est celui qui est juste...au moment où on le fait !

  4. Choisir, c'est se donner la liberté d'évoluer



Faire un choix, c’est un acte de lucidité

Choisir, ce n’est pas seulement décider de ce qu’on veut faire. C’est d’abord comprendre qui l’on est, ce qui compte vraiment pour nous, dans le contexte où l’on se trouve.

Le philosophe Jean-Paul Sartre disait : « Nous sommes condamnés à être libres. » Autrement dit, même ne pas choisir, c’est déjà faire un choix. Chaque décision — petite ou grande — nous engage, nous façonne, nous définit à un moment donné de notre vie.

Alors oui, choisir demande de la clarté, mais aussi de l’indulgence envers soi-même : on choisit toujours avec les informations, les émotions et les ressources qu’on a à cet instant là.


Choisir, c’est aussi renoncer

C’est souvent là que les choses se compliquent. Renoncer fait peur, parce qu’on a l’impression de perdre, de laisser filer des possibles. Mais si l’on y regarde de plus près, renoncer, c’est avant tout se positionner.


Le philosophe Kierkegaard parlait du vertige de la liberté. Ce moment où tout est possible… mais où, pour avancer, il faut accepter de dire non à certaines options. Renoncer, c’est choisir en conscience ce que l’on garde, ce que l’on quitte, ce qui nous ressemble encore — et ce qui ne nous correspond plus.


Ce n’est pas une faiblesse. C’est une forme de sagesse.

Une "effrayante liberté de pouvoir".


Le bon choix, c’est celui qui est juste… au moment où on le fait

On me demande souvent : « Mais comment savoir si je fais le bon choix ? »Et ma réponse est toujours la même : le bon choix, c’est celui qui est fait en cohérence avec vous-même, ici et maintenant.

Cinq ans plus tard, vous le referiez peut-être différemment. Mais cela ne veut pas dire qu’il était mauvais — simplement que vous avez changé, le contexte a changé, vos besoins aussi.

Choisir, c’est avancer avec ce que l’on est aujourd’hui. Et c’est déjà beaucoup.


Choisir, c’est se donner la liberté d’évoluer

Le choix n’est pas une fin en soi. C’est un mouvement, une respiration, une étape dans un cheminement personnel et professionnel. Il nous apprend à nous écouter, à nous faire confiance, à nous autoriser à être pleinement acteurs de nos vies.

Parce qu’au fond, la vraie question n’est peut-être pas « Ai-je fait le bon choix ? »Mais plutôt : « Est-ce que ce choix me ressemble ? Est-ce qu’il me permet d’avancer dans la direction qui a du sens pour moi ? »


En conclusion

Choisir, c’est un acte de liberté. Un acte d’amour envers soi-même, parfois un peu inconfortable, mais profondément nécessaire.

Et si, finalement, le plus important n’était pas de faire le bon choix…Mais de faire le sien — en conscience, avec authenticité et confiance.

(…et peut-être que ce qui rend parfois le choix si difficile, c’est cette petite voix intérieure qui murmure nos peurs et nos croyances limitantes — mais ça, ce sera le sujet du prochain article...)


*La phrase complète est celle de André GIDE : « Choisir, c'était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste, et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité »

 
 
 

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